84 – La magie du sang : l’école interdite

« Tel est vil et perverti
Qui a reçu Mon don
Pour le retourner contre Mes enfants. »

« Transfigurations » 18:10.

À l’origine, les Tévintides d’antan ne considéraient pas la magie du sang comme une école magique à part entière, mais plutôt comme un moyen de parvenir à augmenter la puissance de toute magie. Si elle porte ce nom, c’est bien évidemment parce qu’elle utilise la vie, plus précisément le sang, en lieu et place de mana.

Les inquisiteurs avaient ainsi coutume de conserver des esclaves dont ils utilisaient le sang pour lancer les sorts qui dépassaient leurs capacités.

Au fil du temps, toutefois, l’Empire découvrit divers sorts que seul le sang rendait possibles. Bien que le lyrium fût capable d’envoyer l’esprit conscient d’un mage dans l’Immatériel, le sang lui permettait de trouver l’esprit assoupi d’autrui, de pénétrer dans ses rêves et même d’influencer voire de dominer ses pensées. Pire encore, la magie du sang permet d’ouvrir totalement le Voile pour permettre aux démons de s’engouffrer physiquement dans notre monde.

L’avènement du Cantique de la Lumière et la chute de l’ancien Empire qui en résulta a quasiment éradiqué la magie du sang ; c’est indéniablement un bienfait, car elle représente un danger tout aussi grand pour qui la pratique que pour le reste du monde.

— Tiré du « Traité sur les quatre écoles » du Premier enchanteur Asymbel.

La Couronne de Cuivre