122 – Les Marches libres

Les Marches libres ne sont pas un royaume, ni même une nation au sens littéral. Les habitants du cru n’apprécient d’ailleurs guère le collectif de « Marchéens » qui les désigne. Il s’agit plutôt d’un conglomérat de cités-Etats indépendantes, unies seulement lorsque le besoin s’en fait sentir, à la manière des fiefs bannerets tels qu’ils existaient jusqu’à l’avènement du roi Calenhad. À ce titre, les Marches libres n’ont pas de capitale et ce qui leur sert de gouvernement central n’est qu’une entité temporaire, une sorte de Conclave assemblé uniquement en période de crise.

Je gagnai Tanterval à point nommé pour assister au Grand tournoi qui s’y tenait. J’eus ainsi le loisir d’assister à des joutes spectaculaires entre guerriers alvars et berruiers orlésiens, de voir des cavaliers des Anderfels acheter des chevaux à des Névarrans, des Antivans vendre leur artisanat à des mages tévintides. Tout Thédas était de sortie.

— Extrait de « À la poursuite du savoir : pérégrinations d’un érudit chantriste » de frère Génitivi.

La Couronne de Cuivre