121 – Géographie féreldienne

Le royaume de Férelden est la nation civilisée la plus au sud de Thédas, quoique pour certains érudits, « civilisée » soit un bien grand mot. C’est peut-être le royaume le plus isolé géographiquement de tout le continent : à l’est, l’océan d’Amaranthine, au nord la Mer d’écume et au sud les terres sauvages de Korcari, vaste tourbière l’été, labyrinthe pernicieux de cours d’eau gelés l’hiver. Les Dorsales de givre gardent la frontière ouest et seule une étroite plaine entre monts et mer permet de se rendre en Orlaïs.

La majeure partie des terres au centre du royaume – les « fiefs bannerets » – est constituée de plat-pays, que sillonnent les restes d’une grand-voie tévintide reliant jadis Val Royeaux à Ostagar, à la lisière des terres sauvages de Korcari. La partie occidentale de Férelden est dominée par le lac Calenhad, gigantesque caldeira remplie par le trop-plein des glaciers avoisinants. Le lac Calenhad abrite la célèbre forteresse de Golefalois ainsi que la place forte de Kinloch, siège du Cercle des mages féreldien.

À l’est se trouve la vaste forêt de Bréciliane, que les superstitions locales disent hantée, et dont émerge le Pic du dragon, une montagne isolée qui garde Dénérim, la capitale.

— Extrait de « À la poursuite du savoir : pérégrinations d’un érudit chantriste » de frère Génitivi.

La Couronne de Cuivre