131 – Familles nobles de Férelden

L’occupation laissa dans son sillage des châteaux déserts. Des familles au complet furent massacrées lors de l’invasion et tous ceux qui ne pouvaient ou ne voulaient courber l’échine devant le roi fantoche de l’empereur furent déclarés traîtres et chassés. Bon nombre de lignées prirent fin sur la lame d’un berruier, qui dans la poussière d’un croisement, qui au milieu d’une clairière, qui parmi ses cultures.

De l’autre côté, les opportunistes.

Pour s’attirer les faveurs de leurs nouveaux maîtres, certains nobles prirent les armes contre leurs frères. Ils trahirent et assassinèrent la reine rebelle, ce qui créa plus encore de terres et de titres vacants lorsque le roi Maric rendit la justice.

Car si Férelden parvint à ne pas s’effondrer après le départ des Orlésiens, c’est bien grâce à la force de Maric. Les vieilles familles en voulaient toujours à ceux qui s’étaient ralliés à l’empereur ; quant aux nouvelles familles qui avaient obtenu des titres, elles passaient pour des intrus. Les Conclaves qui suivirent le couronnement de Maric furent tendues, pour ne pas dire plus.

— Tiré de « Férelden : folklore et Histoire » de sœur Pétrine, érudite chantriste.

La Couronne de Cuivre