187 – Wynne

« Il est tout à fait normale songer aux divers sévices que l’on compte infliger à ses ennemis, mais de là à en parler… ce serait inconvenant. »

Les talents de Wynne, curatifs en particulier, se manifestèrent dès son plus jeune âge. Elle était appréciée de tous ses mentors, reconnue comme une élève exceptionnellement douée. Même les templiers qui la surveillaient été forcés de le constater : elle représentait le meilleur du Cercle. C’était une femme intelligente dont le jeune âge cachait une assurance et une maturité surprenante.

Elle passa bien des années à former des apprentis au Cercle ; ses confrères la tenaient en si haute estime qu’on lui demanda de succéder à Irving au poste de Premier enchanteur, mais elle objecta qu’elle n’avait aucun désir, de gravir les échelons. Lorsque l’appel aux armes du roi Cailan parvint à la tour, Wynne se porta volontaire pour se rendre à Ostagar.

Pour Wynne, la lecture est la porte de la compréhension. Érudite de cœur, elle considère que toute phrase couchée par écrit revêt un caractère sacré.

La Couronne de Cuivre